ÂÎÉÄÈÒÅ, ×ÒÎÁÛ ÍÀ×ÀÒÜ ÎÁÓ×ÅÍÈÅ Ñ ÀÓÄÈÎ-ÇÀÏÈÑÜÞ

Don Juan de Félix Gray - Le Sang Des Soldats

Raphaël:  

Quand j’ai envie de briser mes chaînes
Et déchirer mes habits de soldat
Sous les vents froids d’une morne plaine
Combien de nous sont morts déjà?

Êîãäà ÿ æåëàë ðàçáèòü ìîè öåïè
È ðàçîðâàòü ìîè îäåæäû ñîëäàòà
Ïîä õîëîäíûìè âåòðàìè ìðà÷íîé ðàâíèíû
Ñêîëüêî íàñ óæå ìåðòâû?

Quand tous nos chants ne sont que prières
Et que nos jeux sont des combats
Quand de nos vies on sème la terre
Qui sait ce qu’il y poussera
Êîãäà âñå íàøè ïåñíè - ëèøü ìîëèòâû
À íàøè èãðû - (èãðû) ñðàæåíèé
Êîãäà íàøèìè æèçíÿìè çàñåâàåòñÿ çåìëÿ
Êòî çíàåò, ÷òî ïðîðàñò¸ò

Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras

ß íå ïèøó ëþáîâíîå ïèñüìî
ß íå ïèøó ìîè ñëîâà íà âåëþðå
Ýòî - êðîâü ñîëäàò
×åðíèëà, êîòîðûå òû ïðî÷ò¸øü
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras
ß íå ïèøó, ñêîëüêî (êàê) ÿ ëþáëþ òåáÿ åù¸
È âñå ìîè ïëà÷è íî÷üþ, êîãäà ÿ çàñûïàþ
Ýòî - ìîè ñë¸çû
×åðíèëà, êîòîðûå òû ïðî÷ò¸øü
Quand j’ai envie de tout foutre en l’air
De me sauver pour courir vers toi
Je me souviens du cri de mes frères
Combien d’entre eux sont morts déjà
Êàê ÿ æåëàþ âñ¸ âûøâûðíóòü íà âåòåð
Ñïàñòèñü, ÷òîáû áåæàòü ê òåáå
ß ïîìíþ êðèêè ìîèõ áðàòüåâ
Ñêîëüêî èõ ("ñðåäè íèõ") ìåðòâû óæå
Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras
 
Ce soir j’essaie une autre prière
Pas à genoux mais couché par terre
Je ne sais pas pourquoi j’ai tellement froid
J’ai une tache sur ma chemise je crois

Ýòèì âå÷åðîì, ÿ ïîïûòàë (-ñÿ ñäåëàòü) äðóãóþ ìîëèòâó
Íå íà êîëåíÿõ, íî ë¸æà íà çåìëå
ß íå çíàþ, îò÷åãî ìíå òàê õîëîäíî
Ó ìåíÿ ïÿòíî íà ðóáàøêå, ÿ äóìàþ

Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras
 
Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
 
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras