036 Livre
M.D. Berlitz
Grammaire Pratique I
LES VERBES, appris par la conversation
1913

page-154
EXERCICE SUR LE PARTICIPE PRÉSENT ET L’ADJECTIF VERBAL.

Cet été nous sommes allés faire une excursion de deux semaines dans les villages peuplant ... la riait . . . vallée du Sacramento, La végétation était presque partout luxurian . . ., sauf dans quelques portions où les vents brûlait ... de l’ouest, passan . . . tout à coup sur le sol, Pavaient desséché. Dans presque tous les villages des spectacles charmait . s’offraient à votre vue : partout des mères soignait . . . leurs enfants, entourées de jeunes filles caressan ... et obéissait . . .; le soir on voyait les jeunes gens se reposait . . . des
travaux en lisait ... les livres les plus intéressait . . .; puis, quand la chaleur était accablait ... on les voyait se baignait . . . dans les eaux limpides de la rivière formée par des torrents se précipitan ... du haut des rochers et faisan . . . régner partout une fraîcheur pénétran . . . Dans les jardins en-touran . . . les villages, les abeilles allaient butinan ... de fleur en fleur; les orangers charman ... la vue et embauman . . . l'air semblaient nous transporter dans une contrée ravissan ... Il est vrai qu'en hiver la montagne est remplie de loups hurlan . . . sans cesse, et qui vont çà et là cherchan . . . leur proie. Mais nous ne parlons que de ce que nous avons vu en été. Croiriez-vous que dans un de ces villages il y a une église renferman . . . des tableaux que l'on pourrait presque appeler parlan . . . représentan » . . des scènes de l'Ancien Testament. Les gens paraissaient partout bien portan ... et resplendissan . . . de santé; ce n'est que dans le dernier village que nous aperçûmes deux jeunes filles qui paraissaient bien souffran . . .; partout ailleurs nous ne vîmes que des gens heureux de vivre, rian ... à tout propos, travaillan . . . toujours, agissan ... du soir au matin; nous ne rencontrâmes nulle part de ces personnes contrarian ... et mêdisan . . comme il y
en a quelquefois dans les grandes villes. En quittait ... la vallée, nous emportions un char-man . . . souvenir de notre excursion.

(Faire l'accord du participe lorsque la grammaire l'exige.)

Nous vous remercions bien sincèrement des livres que vous nous avez envoyé la semaine dernière; Lucie en a été très agréablement surpris et s’est empressé de les montrer aux demoiselles Leclerc et Perrin qui étaient justement venu nous faire une visite le jour où les deux paquets sont arrivé. Toutes ces demoiselles ont admiré les superbes gravures que vous avez ajouté aux livres; elles ne cessaient de nous demander de qui nous les avions reçu. Nous avons regretté de ne pouvoir le dire, mais comme vous nous aviez prié, ma sœur et moi, de taire votre nom, nous avons voulu nous conformer au désir que vous aviez si nettement manifesté.

Nos cousines sont arrivé ici avant-hier; elles sont charmé du bon souvenir que vous avez conservé de la dernière visite qu’elles vous ont fait, et seraient très honoré que vous leur fissiez le plaisir d’aller passer quelques semaines avec elles, à Nice, dans la magnifique propriété que
leur père a acheté il y a deux mois. Elles vous ont, d'ailleurs, écrit ce matin une longue lettre à ce sujet.

Comme toutes nos amies, elles ont admiré, non seulement les beaux ouvrages et les belles gravures que vous avez eu la gracieuseté de nous envoyer, mais aussi les jolies fleurs que notre mère a reçu de votre jardinier, conformément aux ordres que vous lui aviez donné. Croyez bien que nous sommes enchanté de tout cela, et surtout de l'excellente lettre que vous nous avez écrit pour nous annoncer l'arrivée des livres et des fieurs. Nous l'avons lu à1 nos cousines qui en ont vivement applaudi la teneur, ainsi que les compliments trop flatteurs dont elle est rempli. Nous n'oublierons jamais la grâce exquise que vous avez mis à nous faire ce plaisir.

Nous comptons absolument recevoir votre visite la semaine prochaine, comme vous nous l'avez promis. Depuis la dernière fois que vous êtes venu nous voir, nous avons déménagé; nous avons acheté la jolie maison en pierre que les fils Leclerc ont bâti il y a quelques années près du parc, et qui porte le numéro 45, Rue Ingres . . . Nous l'avons acheté bon marché, et y avons fait immédiatement les réparations que nous a indiqué M. Long, l'architecte que vous avez rencontré chez nous l'hiver dernier.
Nous y avons employé beaucoup de matériaux provenant de notre ancienne maison que nous avons démoli; à notre grand étonnement toutes les réparations ont été terminé en moins de trois mois. Nous avions cru qu'il serait impossible d'emménager avant la fin de décembre, aussi avons-nous été bien surpris. Enfin tout est fini et la maison meublé de la cave au grenier, sans que cela nous ait donné beaucoup d'ennui. Votre chambre est garni des meubles que vous préférez et prête à vous recevoir.

Venez donc au plus tôt, afin que nous puissions vous remercier à notre aise des bontés que vous avez toujours eu pour nous.

Louise.
 
M.D. Berlitz
Grammaire Pratique I