036 Livre
M.D. Berlitz
Grammaire Pratique I
LES VERBES, appris par la conversation
1913

page-138
II. REMPLACER LES TIRETS PAR DES VERBES.

Si vous avez de l'amitié pour votre frère Charles, vous 1'— à sortir d'embarras, car s'il — mille louis à sa disposition, il désintéressera la plupart de ses créanciers, et il — encore assez d'argent pour se rendre au Cap de Bonne-Espérance. De là il — dans les mines de diamants où il — et — de quoi vous rembourser; puis il — toutes ses dettes et — un autre homme, honnête et laborieux, comme il n'— jamais dû cesser de l'être. Si vous êtes ici, je vous — chez moi, et je vous — certainement; Charles n'a jamais prévu sa situ-
ation actuelle, autrement, il — — une autre voie.--venir à Paris la semaine prochaine?

Si vous vous décidez, j’— vous attendre à la gare Saint-Lazare, vous — ensuite à la maison et nous — causer de tout cela; entre nous, vous ne — pas fâché du tour que — notre conversation. En même temps, vous — ma nouvelle maison, et, le soir, nous — au théâtre.

Si Charles venait, je lui — et je — le morigéner un peu; quand même il se — cela me

— bien égal. Dans tous les cas, si je Pavais

vu il y a trois semaines, je lui--de bons

conseils; je lui — — qu'il — aller vous voir et que vous le — bien. Comme j*— l vous voir tous les deux ensemble! Il vous — doucement, comme autrefois, et vous, vous le —, toujours comme autrefois; enfin, Charles vous

— pardon, et tout — oublié. Pour moi, j'en serais si heureux que j’— volontiers à Bruxelles, rien que pour cela ; et puis, toute la famille

— si contente de cette réconciliation ! Si cela pouvait arriver, vous ne — jamais d'avoir pardonné à votre frère; au contraire vous — une grande joie, à l'idée que cela - à calmer les souffrances de sa femme. Quant à Charles, il

— content, et, après avoir travaillé quelques années dans les mines du Cap, il — ici, et

— à cœur d’effacer le souvenir de sa conduite passée.
Ne — — pas fier d'un pareil dénouement? Et dire que, pour cela, une légère avance de fonds —! — — hésiter? Vous ne — certainement pas, en refusant, pousser Charles à un acte de désespoir. Non, vous n'— pas le courage de l'abandonner! Car, si vous le faisiez, cette fois il — bien perdu, et rien ne — le sauver; il n’— plus qu'à disparaître à jamais.

Remplacer les tirets par des verbes et avoir soin d'employer ne quand ce mot est nécessaire.

HISTOIRE DE CHASSE.

(Épisode de l'expédition de Kabylie.)

I.

AU CAMPEMENT.

C'était vers la fin de 185..; 1'Algérie supportait avec impatience la domination française et les révoltes se succédaient sans relâche.

Le général de MacMahon fut chargé de réprimer l'insurrection des Kabyles, peuplade guerrière et à demi sauvage qui habitait la région montagneuse du nord-ouest; un bataillon fut envoyé en avant-garde pour explorer le pays. Arrivé au pied des montagnes le com-
mandant fit camper ses soldats en attendant la colonne avec laquelle il devait continuer sa marche.

Un jour, deux jours, trois jours se passent; les sentinelles ne — Rapproche d'aucune troupe. Le commandant s'étonne que la colonne — — pas; il craint que les Kabyles — — attaquer son faible détachement et ordonne que personne — — du camp sans sa permission.

Cependant, deux officiers du bataillon, les lieutenants Dubois et Lambert, s'ennuient de ce repos forcé. Un jour qu'ils ne savent que faire, Dubois — à son camarade: «Quelle vie agréable, n'est-ce pas?--nous heureux qu'on nous — une existence aussi paisible! Vraiment, je — désolé que nous — — pas une occasion d'échanger quelques coups de fusil.» «Ne m'en parlez pas,» — Lambert, «je regrette comme vous que les Kabyles — disparu du pays, et je souhaite de tout mon cœur que nous — bientôt leur visite. Que diriez-vous d'une bonne partie de chasse pour nous distraire? Excellente idée! Mais je crains que le commandant ^ pas nous permettre de sortir du camp. Essayons néanmoins ; je désire vivement que le commandant — de bonne humeur et nous — la permission.» Cette décision prise, les deux officiers se — vers la tente du commandant auquel ils — le sujet de leur visite.
Intérieurement, le vieux soldat — heureux de ce que les deux officiers — une pareille demande ; il ne se plaint pas que ses subordonnés — l'ardeur impatiente de la jeunesse. «Messieurs,» leur — —, «j'ai, en effet, peur que la vie du camp — — un peu monotone pour vos jeunes têtes, mais je — surpris que vous — à le quitter quand je redoute à chaque instant que les Kabyles — — nous attaquer.»

«Oh! mon commandant.» s'écrie Dubois, «nous • s

n'appréhendons pas que les Kabyles — l'intention de quitter leurs montagnes; ils nous y

— certainement. «Lieutenant,» — le commandant, «j'— des renseignements précis et je regrette que vous — mes avis.» Le lieutenant Lambert, plus calme, intervient adroitement: «Comme vous, mon commandant,» — — «je crains que l'ennemi — nous —, et si nous désirons que vous nous — à sortir, c7— autant pour explorer les environs que pour nous procurer une distraction.» «Vous — habile,» — le commandant, «et je — ravi que vous--pas effrayé

< par le danger. Eh bien, soit! Je veux bien que vous — à la chasse, mais j’entends que vous

— de retour avant la nuit. Au revoir, messieurs, bonne chasse, et n'— pas que quand je — un ordre je veux qu'on y —.»

Les préparatifs ne—pas longs; une heure après, les deux officiers franchissent la ligne des avant-postes.
 
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