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036 Livre M.D. Berlitz Grammaire Pratique I LES VERBES, appris par la conversation 1913 |
86 DE L'EMPLOI DES TEMPS. LE SUBJONCTIF. Le subjonctif est, ainsi que son nom l'indique (sub jungo), le mode dont on se sert pour exprimer une idée qui est subordonnée à une idée principale. Comme l’essence même du subjonctif est d’indiquer une idée subordonnée à une idée principale (exprimée ou sous-entendue), nous parlerons tout d’abord de l’emploi du subjonctif dans les propositions subordonnées. REMARQUE a. — Beaucoup de professeurs et la plupart des élèves commettent l'erreur de croire que le subjonctif est gouverné par certaines conjonctions, mais cette théorie ne peut être admise, car on emploie ce mode avec différentes parties du discours. C’est l'idée, et non le mot seulement, qui régit le subjonctif. REMARQUE b. — Lorsque les pronoms de la proposition principale et de la proposition subordonnée sont de la même personne, on emploie généralement l'infinitif, au lieu d’une proposition subordonnée. Ainsi, au lieu de: «Je désire que je puisse aller au théâtre ce soir.» on dira: «Je désire pouvoir aller au théâtre ce soir.» Au lieu de: «Je suis content que je puisse le faire.» on dira: «Je suis content de pouvoir le faire.» Au lieu de: «Désirez-vous que vous ayez un cheval?» on dira: «Désirez-vous avoir un cheval?» Les idées régissant le subjonctif peuvent être divisées en trois parties principales: I. Quand l’emploi du subjonctif dépend d’une idée de sentiment, de volonté, de condition ou de concession, de négation ou d’incertitude. II. Quand l’emploi du subjonctif dépend d’une proposition impersonnelle. III. Quand le subjonctif est employé dans des propositions relatives. 1ÈRE PARTIE. On emploie le subjonctif (avec la conjonction que): 1° Après les expressions de sentiment, c’est à-dire qui indiquent: LA JOIE: — «Je suis heureux que vous ayez réussi. — Votre père est bien aise que nous fassions cette visite. — Ils sont charmés que vous songiez à eux. — Votre oncle se réjouit que vous ne l'ayez pas oublié. — Elle est contente qu’on la fasse étudier.» etc. LE REGRET : — «Je regrette que vous me parliez ainsi. — Il est fâché que vous l'ayez négligé, et se plaint que vous lui donniez si rarement de vos nouvelles. — Elle est désolée que vous ne puissiez lui rendre ce service.» etc. LA HONTE: — «Mon cousin a honte que |
M.D. Berlitz Grammaire Pratique I |